Le désir était de réaliser une surface la plus grande possible, comme une fenêtre sur le monde, un objet qui renvoie la lumière sans éblouir, tout en la captant.
Cette idée a germé au fil des jours, au gré d’un imaginaire.
Des esquisses sur papier aux maquettes à différentes échelles est venue l’expérimentation grandeur nature.
De cette gestation est née une première roue.
D’un diamètre de 1,95 m et d’une profondeur de 41 cm : le dos est un miroir et la face est une lampe.
Ce qui est important, ce n’est pas l’objet en lui-même, mais plutôt ce qu’il produit, l’ambiance qu’il dégage.
Elle roule, se déplace d’un espace à l’autre. Ludique, elle peut délimiter un espace. C’est un objet vivant.
Le bois est l’essentiel ; l’anneau est en chêne brut.
Tout est ajusté, rien ne dépasse afin que la roue ne fasse qu’une seule entité.
Cette roue a été pensée, elle n’a pas été dessinée.
Elle n’a pas de réelle utilité. Elle absorbe et renvoie son univers.